Un « bon parent » doit-il être optimiste ?
Martin accompagne Zoé au parc. Zoé a 3 ans, elle est rigolote, bavarde comme une pie et assez turbulente. Elle en fait voir de toutes les couleurs à son papa qui aimerait, plus ou moins secrètement, qu’elle soit plus facile et plus sage.
Le calvaire du parc
Au parc, il y a cette grosse sauterelle sur laquelle les enfants grimpent et glissent. Mais Zoé a peur de monter à l’échelle de corde qui mène en haut du toboggan.
Martin s’agace : Zoé l’a fait tourner en bourrique toute la journée et voilà qu’une fois sortie de la maison, elle se fige en statue de sel. Quand 2 enfants se retrouvent coincés derrière Zoé qui ne bouge pas, Martin sent la moutarde lui venir au nez: « Allez ! La grande ! lance-t-il d’un ton grognon, tu ne peux pas piailler des heures et maintenant rester coincée comme une saucisse dans ce filet ! Dépêche-toi de grimper ! »
Combien sont-ils les enfants qu’un mot de trop transforme en « saucisse »?
Ce n’est pas grand chose, me direz-vous, il y a pire. Soit. Mais Martin aurait pu laisser à sa fille une toute autre impression pour peu qu’il accepte de changer son regard sur le monde qui l’entoure et sur la façon d’agir personnellement dessus.
L’Optimisme se travaille
Martin, pour être un papa aimant avec son enfant, peut travailler son optimisme. Car oui, l’optimisme se travaille et se développe comme un muscle. Même si certains d’entre nous semblent mieux lotis à l’origine que d’autres, l’optimisme est un travail.
Lorsqu’on devient parent, on touche à quelque chose d’essentiel : avec ce petit être dont nous avons l’entière responsabilité, on a envie de faire mieux, d’aller plus loin, de vivre mieux.
Faire mieux, aller plus loin, vivre mieux, c’est ce qu’une vision optimiste de la vie permet !
L’optimisme en 3 points clés :
L’exemple vaut 1000 discours
Et nos enfants dans tout cela ? Quelle attitude devons-nous adopter vis-à-vis d’eux ? En terme d’éducation, l’exemple vaut souvent mille discours. On peut faire siennes les 4 convictions de l’optimiste, les incarner dans nos vies pour que nos enfants s’en inspirent.
4 Convictions :
- Agir pour changer le monde (plutôt que se complaire à déplorer ce qui ne va pas).
- Savoir que tout problème a une solution
- Chercher des soutiens, des aides et des ressources, en soi et en les autres tout en sachant bien que rien n’est parfait.
- Poser des actes même petits, dont les effets ne sont pas forcément visibles tout de suite, pour que demain soit meilleur.
Et vous, comment transmettez-vous le virus de l’optimisme à vos enfants ? L’école et la société vous aident-elles à laisser suffisamment de place à l’optimisme ?